A mi-chemin entre un emploi classique et l’auto-entrepreunariat, le portage salarial a le vent en poupe que beaucoup pensent monter leur entreprise avec cette formule. En effet, plusieurs jeunes diplômés, beaucoup d’employés et certains retraités rejoignent les sociétés de portage et des startuppers ont orienté leurs activités dans ce sens. Il est évident que compter sur des consultants pour prospecter des clients et les payer comme des salariés classiques est plutôt…alléchant.
Les start-ups dans le cadre du portage salarial
La révolution du travail indépendant a évolué. Ce n’est plus seulement par nécessité que beaucoup choisissent cette formule, la motivation se penche plutôt vers le choix pour pouvoir se acquérir plus d’expériences. Ainsi, du jour au lendemain, un salarié porté pourra revenir sur son statut d’employer classique comme un salarié pourra se convertir en investisseur immobilier ou en indépendant.
Les indépendants, de nos jours, sont des inconditionnels de l’informatique pour utiliser ce domaine dans leurs activités. Toutefois, même avec des moyens performants comme le numérique, les risques ne sont pas minimes. Ainsi, aucune assurance ne garantit un CDI avec lequel le travail reste pérenne, puisque » l’insécurité économique est partout « , selon Nicolas Colin, le co-fondateur de » The Family « .
Des start-ups opérant dans le cadre de portage salarial proposent alors des solutions face à cette instabilité, et trois d’entre elles ont alors exposé leur projet, à savoir celui de » Open Work » qui propose la transformation de la facture d’un salarié porté en bulletin de paie. Un package muni d’assurance maladie et d’une bonne mutuelle grâce à une cotisation est proposé par Wemind. Et les étudiants intéressent particulièrement et Side leur proposent de gagner un supplément de revenus avec quelques missions à faire pendant leurs heures creuses, essentiellement le week-end.
Autonome et salarié à la fois
Très prisé par les indépendants et les freelances, le portage devient une formule de société qui séduit de par ses avantages. En effet, ce dispositif permet de travailler en autonomie en prospectant ses clients, en exerçant en toute indépendance ses missions mais tout en ayant le statut d’un salarié classique avec une rémunération mensuelle et tous avantages afférents à ce statut, à savoir les formations et l’accès à l’allocation de retraite, mais également une liberté totale par rapport aux charges administratives et juridique.
Du côté de la société de portage, c’est une plateforme de travail qui n’exige aucun contrat à long terme avec le salarié porté. Le principe fonctionne comme suivant : un contrat de prestation avec l’entreprise-client et un contrat de travail seulement pour la mission en question qui sera renouvelable ou non. Le payement du salaire se fera mensuellement et la prospection des clients incombe au consultant.
En Europe comme en Asie
Cette formule tend à se démocratiser jusqu’à passer les frontières, le portage salarial est devenu tendance dans la partie orientale. Même en Chine, la formule est adoptée, seulement, il est difficile pour les étrangers d’implanter leur société de portage dans ce pays où la loi sur l’immigration est plutôt sévère. Monter une société de portage dans cette grande puissance économique qui est devenue depuis quelques années, l’un des berceaux économiques mondiaux.
Toutefois, on enregistre plusieurs avantages de cette formule en Chine, en l’occurrence celui du partage de la responsabilité entre la société de portage et l’entreprise-cliente, et ce, pour faire face aux changements fréquents de la loi et du système administratif chinois. Les entreprises étrangères n’auront plus à leurs charges les démarches plutôt complexes du système de rémunération et des charges sociales, essentiellement différentes d’une ville à une autre. Ainsi, le portage salarial est la meilleure alternative pour les étrangers désirant investir sur le marché chinois et qui appréhendent les recrutements d’employés locaux.