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Quelles sont les alternatives à l’enterrement ?

Bien qu’il soit pour le moment le plus adopté, l’enterrement n’est pas le plus écologique des pratiques funéraires. D’ici quelques années, il laissera place à de nombreuses alternatives moins couteuses à l’environnement imaginées par des startup. Lesquelles sont-elles ? Nous allons y répondre dans cet article.

L’incinération

L’incinération est considérée comme la principale alternative à l’enterrement. Elle consiste à brûler le cadavre du défunt pour le transformer en cendres. Une fois à terme, les restes du corps calciné sont déposés dans une urne funéraire. La famille du disparu à le choix entre enterrer l’urne ou à disperser les cendres.

Les avantages de la crémation face à l’enterrement sont conséquents. Premièrement, une incinération est moins coûteuse, car elle ne nécessite pas autant de logistiques. Une fois le corps réduit en cendre, une urne funéraire est suffisante. Ensuite, cette pratique est plus écologique sur le long terme. La raison est qu’une crémation ne pollue pas le sol, car il n’y a plus de décomposition du corps.

Le principal inconvénient de l’incinération est l’énergie consommée pour réduire un corps en cendre. En effet, pendant un peu plus d’une heure les ressources utilisées sont déployées à pleine puissance. Cela est nécessaire pour atteindre des températures avoisinant les 1000 degrés. De plus, cette pratique dégage une quantité importante de toxine est de CO2.

Humusation

L’humusation se présente comme la meilleure alternative à l’enterrement. Elle consiste à décomposer le corps de la façon la plus naturelle en laissant le temps faire son œuvre. On utilise alors des copeaux de bois humides pour disposer le corps emballé dans un linceul biodégradable. Une fois le cadavre transformé en humus, il servira de compost pour faire pousser des arbres.

Cette pratique est très respectueuse de l’environnement. Le corps humain est décomposé sans pollution du sol. Par ailleurs, le fait de faire pousser des arbres contribue à la sauvegarde de la planète. De plus, on peut dire que le défunt continu à vivre à travers l’arbre qu’il a nourri. Un autre avantage de l’humusation c’est qu’il est très économique. Elle dispense la famille et le défunt de l’aménagement d’une sépulture ainsi que de nombreux éléments nécessaires à un enterrement.

Cependant, l’humusation n’est pas encore légal dans de nombreux pays, y compris la France. Par ailleurs, les avis sont mitigés en ce qui concerne les valeurs que cette pratique peut apporter. En effet, certaines personnes considèrent le fait de transformer un corps humain en compost comme un acte irrespectueux et dégradant.

Aquamation

L’aquamation reprend les mêmes principes que la crémation, mais en utilisant de l’eau au lieu du feu. Cette technique funéraire consiste à dissoudre le cadavre dans une solution alcaline pendant un temps défini. Au terme de l’aquamation, les os sont transformés en poudre et la chair dissoute.

C’est une pratique funéraire jugée comme l’une des plus écologiques qui peut prendre la place de l’enterrement. La raison est que l’aquamation demande moins d’énergie que l’incinération. Ensuite, il n’y a quasiment pas de résidu de particules échappées dans l’atmosphère. Enfin, il n’y a ni émission de gaz carbonique ni toxines dégagées.

Même si ce concept a été imaginé et breveté il y a plusieurs années, il n’est pas encore légal partout dans le monde. À ce jour, il n’y a qu’en Amérique du Nord et en Australie que l’aquamation se développe.

Promession

La promession est une autre alternative potentielle à l’enterrement. Elle consiste à congeler le corps à une température d’environ -18 °C. Ensuite, ce dernier est fragilisé en utilisant de l’azote liquide qui rend le corps friable. Enfin, le cadavre cassant est placé sur une table vibrante pour réduire le corps en morceaux. La poudre qui en résulte est placée dans une urne funéraire biodégradable pour être dispersée ou enterrée.

Comme l’aquamation, la promession est considérée comme très respectueuse de l’environnement. Elle permet d’éviter les rejets de toxines et de gaz à effet de serre néfaste à l’environnement. De plus, cette pratique funéraire ne demande que peu d’énergies.